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Autour de la Maternité

Emeline DK Chamalune

La Maternité est un moment d'une importance capitale.

Autant pour la maman, que pour le bébé, que pour la famille, que pour la société.

Si la Maternité et la Grossesse étaient accompagnées efficacement de manière holistique, c'est à dire en prenant en compte tout les éléments qui les entourent, les complications et les souffrances diminueraient. 

Quand nous évoquons la mise au monde d'un enfant, nous utilisons communément le terme : accoucher, accouchement. Mais que veut dire ce mot ?
Étymologiquement cela veut dire « se coucher ». Un peu réducteur, non ? D’autant plus quand nous savons que la position couchée et notamment sur le dos n'est pas physiologique pour la naissance.
Les formulations type « j’ai accouché cette femme », « mon gynécologue m’a accouchée », sous entendent que le corps des femmes n'a pas cette sagesse de la naissance. Et pourtant, « la femme a tout ce qu’il faut en elle pour enfanter son bébé et le placenta qui vient avec ».
Et si nous utilisions le mot enfanter plutôt qu’accoucher ?
Enfanter, ne sous-entend pas une position. Enfanter, c’est redonner du sens par les mots à la physiologie de la naissance. Et en cela, c’est aussi permettre aux femmes de se réapproprier leur corps, la naissance et leur puissance !
Tout à un sens, et c’est par le choix des mots que nous pouvons redonner la place aux femmes dans le processus de la naissance, celle de leurs enfants et leur propre (re)naissance de femme, de mère.
C’est tout simplement se questionner, s’ouvrir, changer de point de vue, oser déconstruire des croyances. C’est le changement, c’est le mouvement, c’est la vie. C’est le nouveau paradigme de la naissance.

Nous vous invitons à réfléchir aussi à l'’importance de faire un travail énergétique après un accouchement, une fausse couche, après la perte d’un bébé, pour que l’information ne reste pas stockée dans l’utérus, pour que la femme puisse s’en libérer, faire de la place pour une éventuelle autre grossesse et réparer les traumatismes de l’accouchement, faire en sorte que les flux puissent circuler librement.

Les bébés qui veulent s’incarner aujourd’hui amènent les femmes à faire un travail sur elles afin de se libérer émotionnellement des mémoires et des croyances pour pouvoir venir. D’où beaucoup de soucis de procréation sans réelles causes médicales. 

Nous constatons bien malheureusement à quel point avoir un enfant sans difficulté est une chose précieuse et presque rare. Entre les cycles douloureux (syndromes pré-menstruels, endométriose, …) les moyens de contraceptions  aux effets secondaires, les problèmes de conception, l’attente, les fausses couches, les accouchements traumatisants, … quelles souffrances !

Voici quelques pistes pour vous accompagner, pour préparer et vivre au mieux ce moment si particulier.

Les bons cadeaux à découper et offrir


Parce que la naissance d’un enfant c’est aussi, des soins, des tétées, des nuits entrecoupées, de la fatigue. Les journées passent à un rythme effréné. Ce carnet de bons cadeaux permet aux parents de solliciter un coup de main bienvenu, en temps voulu.

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Emeline DK Chamalune
Liste des différents lieux de naissance
Les positions de naissance
Liste de naissance alternative
Le projet de naissance
Le Placenta
L'ostéopathie
Le Blessing Way
Les violences obstétricales
La rééducation périnéale
Accompagnement du deuil
Les Doulas
Le Rebozo

Les différents lieux de naissance

En France nous pouvons enfanter, en maternité (privé : clinique, ou public : hôpital), en plateau technique en maternité, en maison de naissance ou à domicile assisté ou non, parce que choisir où accoucher est un droit !


Maternités : L’accouchement en maternité est le plus connu, le choix entre une maternité privé ou public appartient à chaque couple, et c’est peut-être le critère de la localité qui primera.


         En Alsace, voici les différentes maternités :


Haut-Rhin

Altkirch :

  • Centre hospitalier de Saint Morand (niveau 1)

Colmar :

  • Hôpital Albert Schweitzer (niveau 1)

  • Pôle Mère Enfant Pasteur II

Mulhouse :

  • Clinique du Diaconat Fonderie (niveau 2a)

  • Hôpital Femme Mere Enfant (niveau 3)

Thann :

  • Centre hospitalier Saint Jacques (niveau 1)


 

 

 

 

 

Plateau technique : Enfanter en plateau technique, c’est mettre son bébé au monde en maternité, avec toutes les infrastructures présentes, avec l’aide de sa sage-femme libérale. Enfanter en plateau technique permet de bénéficier du suivi global avec une sage-femme et donc de nouer un lien de confiance tout au long des mois de grossesse jusqu’au jour de l’accouchement.
Pour autant cette option ne s’adresse pas à toutes les grossesses, il y a des critères pour que ce soit possible, au-delà du fait de trouver une sage-femme qui a accès à un plateau technique en maternité.


Maisons de naissances
Une maison de naissance, c’est un lieu pour donner naissance à son enfant. En maison de naissance, la totalité du suivi, grossesse et accouchement se fera par des sages-femmes. Il n’y a ni gynécologue, ni anesthésiste… Ce suivi est dit global. La plupart du temps les SF fonctionnent en binôme ou trinôme, ce seront donc ces 2 ou 3 SF que vous rencontrerez tout au long de votre grossesse et en post-partum, et l’une d’entre elles (parmi le bi/trinôme) sera présente pour votre accouchement.
Le fonctionnement d’une maison de naissance est autonome. Dans le cadre de l’expérimentation débutée en 2015 chacune des 8 maisons de naissance de France est attenante à une maternité.
Pour accoucher en maison de naissance, il faut avant tout vouloir donner naissance à son enfant de manière naturelle, et notamment sans péridurale. Il y a également des prérogatives indispensables pour que ce soit envisageable et d’autres critères seront réévalués tout au long de la grossesse jusqu’à l’accouchement, jusqu’au jour J.


En Alsace il existe Manala, la maison de naissance de Sélestat.
www.manala.fr

 


Accouchement à domicile
Peu de sage-femme pratiquent les AAD de nos jours sur la totalité des sages-femmes libérales.

Vous trouverez ici une liste mise à jour régulièrement : Liste des SF AAD

« Tout est dit dans le titre », un AAD (Accouchement Assisté à Domicile), c’est enfanter chez soi, avec la présence d’une sage-femme qui aura suivi toute votre grossesse et qui sera là pour l’après. Comme pour l’accouchement en maison de naissance il existe des critères pour que cette naissance soit envisageable. Et comme le dit si bien Isabelle Deputier, dans le podcast de La Matrescence (vous y trouverez plus amples informations), un AAD ça se valide jusqu’à la dernière minute que ce soit par la sage-femme (d’un point de vue plus médical) mais aussi par les parents (chacun a le droit de changer d’avis).


Certaines femmes font aussi le choix d’un ANA, accouchement non assisté.

Bas-Rhin

Haguenau :

  • Centre hospitalier de Haguenau (niveau 2b)

Saverne :

  • Centre hospitalier Sainte Catherine (niveau 2a)

Sélestat :

  • Centre hospitalier de Selestat (niveau 1)

Strasbourg :

  • Clinique Sainte-Anne (niveau 2b)

  • Clinique Rhéna (niveau 1)

  • Hôpital de Hautepierre (niveau 3)

  • Centre Médico Chirurgical et Obstétrical CMCO (niveau 2b)

Wissembourg :

  • Centre hospitalier intercommunal de la Lauter

Manala

les positions de naissance

Accoucher sur le dos est devenu extrêmement courant. Quand on demande à nos amies, soeurs, mères, grand-mères, on se rend compte qu’elles ont pour la majorité accouché ainsi. Pourtant dans les populations autochtones, chez les peuples premiers, les femmes n'accouchaient pas spécifiquement couchées sur le dos. Ces femmes n’ont pas appris à accoucher. Elles n’ont pas eu de préparation à l’accouchement. Elles faisaient appel à leurs sens, à leur instinct, et prenaient donc des positions confortables et soulageantes pour elles. Parce qu’une femme qui accouche avec comme seules contraintes celles de son corps, sait choisir la position la plus antalgique pour elle. Elle peut en changer aussi souvent que cela est nécessaire, quand elle en sent le besoin.

 

De nos jours, pour diverses raisons, l’accouchement est devenu très médicalisé. Tel qu’est le système aujourd’hui, les femmes en oublient de se connecter à leur sens, ou ne savent plus comment le faire, ou on ne leur permet plus de le faire. La position d’accouchement couchée sur le dos utilisée à l'hôpital, permet un accès direct avec plus de facilité au périnée de la femme, et donc au bébé, pour le personnel médical. Si cette position est choisie par la femme, elle est alors parfaite. En cas d’urgence, cette position peut s'avérer nécessaire pour le bien-être du bébé et de la maman. Mise à part dans ce cas spécifique, chaque femme sait profondément accoucher, et choisir sa ou ses positions d’accouchement. Chaque femme est une femme sauvage qui sait ce qui est bon pour elle et pour son enfant. Chaque femme est capable de suivre son instinct. Chaque femme sait, au plus profond d’elle même, si elle veut accoucher couchée sur le dos, sur le côté, accroupie, assise, debout, à quatre pattes, ou dans n’importe qu’elle autre position…Tant qu’elle la choisit, et tant qu’elle le sent, cette position est juste.

 

Voilà quelques exemples qui mettent en lumière les avantages de chacune de ces positions. L’intention n’est pas que chaque femme apprenne ces positions pour le jour J, mais plus qu’elle prenne conscience que ce qui est bon pour elle, le sera pour le bébé.

Emeline DK Chamalune
Emeline DK Chamalune
Emeline DK Chamalune
Emeline DK Chamalune
Emeline DK Chamalune
Emeline DK Chamalune

Accoucher sur le dos ou position dite gynécologique.

  • Les avantages. Cette posture donne facilement accès au périnée. 

  • Les inconvénients. Tout le poids de votre utérus repose sur les lombaires et le coccyx. D’où très souvent de fortes douleurs dans les reins. De même, les vaisseaux, et particulièrement la veine cave qui achemine le sang vers le cœur, ont tendance à être écrasés. Résultat, vous êtes mal oxygénée et parfois pas très loin du malaise… Enfin, le sacrum, l’os qui relie la colonne au bassin, lui aussi victime du poids de l’utérus, manque de mobilité et peut donc gêner la progression de votre tout-petit.

  • Conseil : c’est une position à adopter sans hésiter si votre bébé manifeste le moindre signe de souffrance. C’est également la plus adaptée au moment de l’expulsion… mais pas forcément idéale tout au long du travail.

 

Accoucher sur le côté

  • Pour plus de confort, vous pourrez replier la jambe supérieure vers votre poitrine et légèrement la surélever avec un petit coussin.

  • Les avantages. Accouchée sur la gauche, vous libérez la veine cave : vous et votre bébé récupérez une bonne oxygénation. Autre possibilité, vous optez pour le côté opposé à celui où est positionné le dos de votre bébé : demandez à la sage-femme de vous renseigner. Ainsi, la tête de votre tout-petit ne sera plus en appui sur votre coccyx et votre colonne ne sera plus secouée à chaque contraction. Intéressant pour celles qui accouchent sans péridurale.

  • Les inconvénients. A vrai dire, il n’y en a pas ! 

  • Conseil + : n’hésitez pas à tester cette position dès le début du travail et même à la conserver pendant l’expulsion. Beaucoup de femmes la trouvent très confortable et aussi rassurante.

 

Accoucher debout

  • Les avantages. Tout d’abord, vous gagnez du temps. Deuxième bonne nouvelle : vous souffrez moins. Marcher, bouger, se balancer, autant de mouvements qui décontractent et favorisent la production d’endorphines, des alliées contre la douleur.

  • Les inconvénients. Un « marathon » rigoureusement interdit à toutes celles dont la poche des eaux s’est fissurée dès le début du travail. A éviter aussi si votre tout-petit souffre pendant les contractions, car la surveillance par monitoring s’avère impossible (sauf si la maternité est équipée d’un appareil ambulatoire). Et, bien sûr, pas de péridurale tant que vous crapahutez !

  • Conseil + : si votre bébé va bien, voyez avec la sage-femme s’il est possible de vous poser le monitoring par intermittence, par exemple toutes les quarante-cinq minutes, et de vous laisser libre de vos mouvements entre-temps

 

Accoucher assise

  • Vous pouvez choisir de vous asseoir sur un gros ballon, les mains en appui sur le lit et d’effectuer des petits mouvements circulaires avec votre bassin.

  • Les avantages. Le ballon d’accouchement est un outil idéal pour masser la zone périnéale et la détendre. Et aussi pour entraîner votre bassin dans une jolie « danse » susceptible de faire descendre plus facilement votre petit hôte ! Quant à l’assise à califourchon, elle vous impose d’écarter les jambes : une posture qui facilite l’ouverture des os du bassin. Dans tous les cas, pensez à vous pencher en avant afin de libérer la pression sur vos lombaires.

  • Les inconvénients. Mieux vaut éviter le ballon si vous avez pris un peu trop de poids et ne vous sentez pas très à l’aise dans votre corps. Une perte d’équilibre est vite arrivée…

  • Conseil + : cette position devrait vous satisfaire si vous êtes trop fatiguée pour rester debout. Sur votre ballon ou votre chaise, vous pouvez vous reposer sans perdre tous les bénéfices de la verticalité

 

Accoucher accroupie

  • Si besoin, prenez appui sur le lit avec vos bras. Pensez à disposer un coussin sous vos fesses en cas de chute, on ne sait jamais !

  • Les avantages. C’est la « deux en un » par excellence, car elle cumule les avantages des stations debout et assise ! Verticalité et bénéfice de la pesanteur conjugués à l’ouverture du bassin grâce aux jambes bien écartées. Le « plus » ? Il a été prouvé que la musculature des membres inférieurs exerce une contre-pression qui augmente la force expulsive.

  • Les inconvénients. Attention, cette position sollicite énormément le périnée. Si le vôtre n’est pas très souple et souffre d’œdèmes, mieux vaut renoncer : vous courez le risque d’un déchirement. Et autant en être consciente, seules les sportives aux cuisses bien musclées parviendront à tenir cette posture un brin acrobatique !

  • Conseil + : si vous tenez vraiment à accoucher accroupie, préparez-vous sérieusement ! Durant la grossesse, faites régulièrement des mouvements de pédalo, allongée sur votre lit, pour délier les articulations des genoux. Le plus souvent possible, entraînez-vous à vous accroupir et vous relever en douceur. Si votre compagnon est là pendant l’accouchement, il pourra vous aider en vous soutenant sous les aisselles

 

Accoucher à 4 pattes

  • Les Avantages : Cette position réduirait les douleurs des contractions car elle libère le sacrum du poids de l’utérus. Elle profite de la pesanteur de qui facilite le placement du bébé dans la bonne direction.

  • Les inconvénients : Ces positions peuvent être fatigantes en fin de travail pour les mains, les genoux et les poignets. Elle est déconseillée aux femmes qui ont peu de tonus abdominal.

le projet de naissance

Le projet de naissance est un texte que les parents rédigent pour énoncer leurs désirs lors de la naissance de leur enfant.

 

... En quelques mots

 

Les projets sont présentés par les parents lors de la grossesse à la sage-femme ou à l'obstétricien qui les suit. Ils sont discutés et commentés pour aboutir à un accord et sont ajoutés au dossier. Ils n’ont aucune valeur juridique mais plutôt un document qui permet d’échanger avec l’équipe sur ses choix.


Ce projet concerne les différentes étapes de l'accouchement physiologique ou médicalisé (travail, naissance, soins au bébé, soins à la mère, délivrance du placenta, allaitement, présence d'autres personnes, accueil du bébé, personnalisation de l'événement...) et peut comporter également un volet en cas d'imprévus (transfert, césarienne...).


Il s'adresse à tous les intervenants autour de la mère, de l'enfant et de la famille. La femme a le droit d'être informée et de participer à la prise de décision des interventions faites sur elle ou sur son enfant.


Certaines maternités en France proposent désormais un projet de naissance standard aux femmes qui vont accoucher, mais cette pratique reste encore rare.


N'oubliez pas cependant que la seule chose que vous pouvez prévoir avec certitude, c'est que la naissance vous réserve toujours des imprévus

Projet de naissance

Que contient le projet de naissance ?


Fruit d’une réflexion personnelle, le projet de naissance est propre à chaque couple de parents. Il peut prévoir tous les aspects de l’accouchement, qu’il soit physiologique ou médicalisé. Il mentionne vos souhaits concernant :

  • La personne qui va vous accoucher (sage-femme, obstétricien, si vous souhaitez rédure l’équipe au strict minimum pour préserver votre intimité.. ),

  • Le lieu de votre accouchement (à domicile, hôpital publique, clinique privée, en salle /plateforme nature…),

  • Les gestes médicaux qui peuvent, et ne peuvent pas, être réalisés sur vous-même et votre enfant ; (toucher vaginaux, appuis sur le ventre, rupture imposé de la poche des eaux, toilette et mesure du bébé trop rapidement..)

  • Le déroulement du travail (marcher jusqu’au moment de la poussée, anti douleur autre que la péridurale, ou refus de la péridurale et demande de soutien dans ce sens, ou demande de faible dose,  refus d’injection d’ocytocine ou tout autre molécule chimique déclenchant ou accélérant le travail …) ;

  • L’accouchement (accoucher dans la position que vous souhaitez, réclamer la présence du papa en cas de césarienne, refuser les forceps, refuser l’épisiotomie, repousser le moment de couper le cordon …) ;

  • La délivrance ; (demander la délivrance naturelle..)

  • L’accueil et les soins du bébé ; ( toilette, et mesure du bébé repoussé voir refusé, prise de médicaments, accueil en peau à peau avec papa si maman est indisponible)

  • L’allaitement (demander un contact peau à peau et une mise au sein du bébé dès sa sortie, refuser ) ;

  • Le séjour à la maternité.

  • Le retour à domicile. (demander une sortie plus rapide)


Lorsque vous rédigez votre projet de naissance, vous n’êtes pas obligé de penser à tous les détails. Vous pouvez faire des demandes le jour de l’accouchement. Par ailleurs, gardez à l’esprit qu’un accouchement est souvent fait d’imprévus. L’équipe médicale pourrait prendre des décisions, non prévues initialement, pour préserver la santé de votre bébé ou la vôtre. Essayez donc de penser à des alternatives pour vous éviter des déceptions le jour J.


Comment rédiger votre projet de naissance ?

 

Dès le début de votre grossesse, vous pouvez commencer à écrire votre projet de naissance, et le faire évoluer ensuite. Bien qu’il existe des modèles disponibles sur internet, essayez de vous en passer afin de rédiger un texte à votre image.
 

  • Faites d’abord une liste de questions : Commencez l’élaboration de votre projet de naissance en listant les questions que vous vous posez sur les différents aspects de l’accouchement. Cela vous servira de base pour la rédaction de votre texte.

 

  • Rédigez votre projet de naissance. Vous pouvez bâtir votre projet de naissance selon le plan suivant :

    • Une introduction expliquant les raisons de votre démarche ;

    • Une première partie abordant vos souhaits pour votre accouchement et la venue de votre bébé ;

    • Une deuxième partie prévoyant les cas particuliers, et ce que vous accepteriez dans de telles situations ;

    • Une troisième partie portant sur l’allaitement et le séjour à la maternité.


Soignez vos formulations afin de ne froisser personne. Restez bienveillante dans vos propos, l’équipe médicale ne doit pas se sentir agressée.
 

  • Échanges avec l’équipe médicale : Une fois le premier jet de votre texte écrit, présentez-le à votre sage-femme ou à votre médecin. Ces derniers vous donneront leurs avis en vous indiquant ce qu’il est possible de faire ou ce qui est trop risqué. N’hésitez pas à modifier votre texte en conséquence. Dans sa version finale, faites-le signer par l’équipe médicale.

 

Communiquez votre projet de naissance

 

Votre projet de naissance signé, vous n’avez plus qu’à le communiquer aux personnes susceptibles d’être présentes le jour de votre accouchement.

Pensez à en faire une synthèse et à la glisser dans votre dossier médical. Cela sera utile si l’équipe médicale présente le jour J n’a pas pris connaissance de votre projet de naissance avant.

Pour conclure, rédiger un projet de naissance permet d’anticiper votre accouchement et d’ouvrir le dialogue avec votre médecin. C’est un bon moyen de reprendre le contrôle de cet événement intime qu’est la venue au monde de votre bébé. Si cet article vous a été utile, faites-le passer à d’autres futurs parents !

le placenta

« Pour que le bébé puisse pousser son premier cri, s’exprimer à l’air libre, respirer et donc vivre, la condition c’est qu’il perde ses membranes, le liquide amniotique, et son placenta, le double, le compagnon obscur des profondeurs ». Bernard This

Durant la grossesse, le placenta, un organe issu des mêmes cellules que le fœtus, le relie à sa mère par l’intermédiaire du cordon ombilical. Le placenta s’implante sur la paroi utérine. Il assure plusieurs rôles pour le bébé, la respiration, l’alimentation, la production d’hormones et l’élimination des « déchets ». Tous ces échanges vont s’effectuer par le biais du cordon ombilical qui relie le bébé à son placenta.

Lorsque le bébé vient au monde il est toujours relié à son placenta par le cordon ombilical. Puis le placenta se détache de la paroi utérine maternelle, à la reprise des contactions, pour être expulsé par voie basse de manière naturelle en moyenne 15 à 20  minutes après la naissance du bébé, mais ça peut être plus tard.

Le co-parent est souvent invité à couper le cordon qui sépare le bébé de sa mère. Or ce n’est pas de sa mère que le bébé est brusquement coupé, mais de son placenta à travers lequel il a été nourri ces 9 mois durant. Je rappelle que le placenta appartient à l’enfant, il est issu des mêmes cellules embryonnaires dont il s’est différencié pour devenir fœtus.

Le clampage (action de couper la circulation de sang dans le cordon ombilical) peut se faire à différents moments. Lorsque la situation est optimale, il n’y a aucune urgence à clamper le cordon. Le clampage est dit précoce s’il est effectué dans les 60 premières secondes de vie du bébé. On le dit « tardif » lorsqu’il est effectué à plus d’une minute et davantage. Idéalement l’oms recommande d’attendre 3 minutes minimum avant de clamper le cordon.  S’il est possible d’attendre que le cordon ait fini de battre c’est vraiment idéal et les avantages sont majorés.

Frederik Leboyer, défenseur des naissances et physiologiques et de l’accueil de respectueux des bébés, écrivait en 1974 :

« La nature fait en sorte que, pendant le passage périlleux qu’est la naissance, l’enfant soit oxygéné deux fois au lieu d’une : par ses poumons et par son cordon. Deux systèmes fonctionnent ensemble, l’un prenant le relais de l’autre : l’ancien, le cordon, continue d’oxygéner l’enfant jusqu’à ce que le nouveau, les poumons, ait pleinement pris la relève. »

Dans ses travaux, il a mis notamment en lien l’influence positive du clampage tardif du cordon et l’adaptation du nouveau né à la vie terrestre.

Pourquoi clamper tardivement le cordon ?

 

A la naissance environ un tiers du volume sanguin du bébé se trouve encore dans son placenta. Or de ce sang il en a besoin pour s’adapter à la vie terrestre et se remettre de ce passage vital et essentiel qu’est la naissance.

Les bébés dont le cordon est clampé tardivement sont mieux oxygénés et rosissent joliment. Bénéfices d’un clampage tardif du cordon :

  • La naissance peut-être très violente pour un bébé, cette pratique atténuerait le stress métabolique de la naissance. En effet il a besoin de douceur, de chaleur et d’enveloppement. Le froid est en effet une source de stress.

  • Les bénéfices sanguins : On constate une augmentation de la quantité de fer dans le sang. Le fer participe au développement du cerveau et du système nerveux central du bébé. Il jouerait un rôle dans la prévention de l’anémie à 6 mois de vie du bébé.

  • Augmentation de 50 à 60% des globules rouges. Le bébé est mieux oxygéné, ce qui a également un lien direct sur le cerveau.

  • L’augmentation du volume sanguin total permet ainsi au bébé une transition respiratoire plus douce, donc une adaptation néonatale optimale.

 

Il n’y a donc aucune urgence à couper le cordon. Les parents peuvent le mentionner sur leur plan de naissance. D’ailleurs dans le cas d’un accouchement physiologique, sans complications,  il est important de prendre le temps d’accueillir le nouveau-né et de respecter ce moment, ces instants suspendu de la rencontre entre le bébé et ses parents, tous trois imbibés d’ocytocine. Une famille est en train de naitre. Cette démarche participe également à la prévention du lien précoce parents-enfant, fragile, ténu, et si merveilleux lorsque l’on peut assister à ce filage invisible de cette connexion magique entre le bébé et ses parents.

 

Placenta lotus

Cette pratique consiste à ne pas couper le cordon et attendre qu’il sèche et qu’il tombe de lui-même, en moyenne entre trois à six jours après la naissance, en laissant le bébé relié à son placenta.

Une fois le bébé né et le placenta expulsé, il est placé dans un bol auprès de sa mère. L’objectif est d’optimiser le transfert de sang entre le bébé et son placenta, offrant ainsi au nouveau-né les bienfaits du clampage tardif du cordon (voir les bienfaits plus haut). Mais le placenta lotus ne se limite pas à ces aspects pour la santé du bébé. En effet la démarche, pour les parents qui choisissent de le pratiquer, est beaucoup plus profonde et revêt une dimension spirituelle.

A travers l’histoire et les cultures du monde entier, le placenta revêt un statut singulier symbolique et sacré. En effet il y aurait un lien puissant entre le placenta et le bébé. Il serait une représentation physique de l’âme de l’enfant. Permettre au bébé de se détacher naturellement de son placenta lorsque le cordon est sec, lui permettrait de  s’incarner pleinement dans son corps physique. 

Le placenta, une partie de soi, un prolongement 

Dans certaines croyances le placenta est désigné comme une sorte de jumeau du bébé. C’est pourquoi le traitement du placenta requiert des soins tout particuliers. Il peut être enterré sous un arbre particulier, ou mis dans une urne après avoir été réduit en cendre. Le lien entre l’enfant et son placenta est perpétué dans les soins dispensés à son arbre. D’ailleurs la forme même du placenta s’apparente à l’arbre. Durant la vie intra-utérine déjà, le placenta tel un arbre, solide, nourri la vie de l’enfant à naitre.

On peut faire fabriquer des granules spécifiques pour l’enfant à partir de son placenta. Ces granules vont augmenter son système immunitaire.  C’est ce que l’on nomme l’isothérapie placentaire. Certains laboratoires en Suisse, en Belgique proposent la fabrication de tels granules. Le procédé de Korsakov permet aussi de créer soi-même une dilution homéopathique spécifique.

Il est également possible de faire une empreinte qui laissera à jamais une représentation imagée du placenta.

Un rituel à effectuer à la naissance : L’empreinte placentaire

Le placenta a une grande valeur symbolique et il peut être important pour vous d’en conserver une trace.

Encore une fois, mentionnez-le dans votre projet de naissance. Si vous vous faites accompagner par une doula, elle pourra s’en charger. Certaines sages-femmes, sensibilisées à cette approche, pourront vous soutenir dans la démarche. Il faut juste prévoir le matériel, des grandes feuilles de papier à dessin épaisse et des gants à usage unique.

 

« La réelle séparation ne se produit pas entre la mère et son enfant, mais bien entre l’enfant et son placenta. »

Ginette Forget « Holos »  La Présence en Soi: Guide spirituel - Arrimages Distribution.

Longtemps traité comme un déchet à l’hôpital, le placenta peut perpétuer sa fonction physiologique par un clampage tardif ou un placenta lotus, et sa fonction symbolique par l’attention qu’on lui porte et la manière de le traiter.

Pour finir … l’enfant et son placenta enterré au pied de l’arbre  planté à sa naissance, sont liés à jamais. L’arbuste mêle ses racines à cet organe jumeau de l’enfant qui lui offre sa force, son énergie, le flux de vie.

Lors de mon enfantement à la maison en 2020, nous avons souhaité honorer le placenta de notre  fille de différentes manières. Il était en effet important pour nous de faire exister ce lien originel entre ma fille et moi à l’extérieur et son placenta est devenu alors symboliquement le prolongement de sa vie in utero.

D’abord, nous avons prélevé quelques morceaux de son placenta que nous avons mixés dans un smoothie aux fruits revitalisant.

D’autres morceaux ont permis la réalisation par nos soins de l’iso-placentaire qui servira de remède sous forme de gouttes pour toute la famille.

 

Quelques empreintes placentaires naturelles, avec le sang du placenta, ont ensuite été faites sur des feuilles ; nous avons pu les scanner et réduire en taille la plus jolie pour en réaliser un cadre.

 

Puis nous avons préparé le lotus. Pour ce faire, du gros sel non raffiné, des langes, et un panier en bambou ont permis de déposer le placenta et de le garder attaché à notre fille pendant ses premiers jours de vie. Tous les jours, de nouveaux aromates et végétaux choisis par nos autres enfants venaient orner le placenta après le changement de langes. Quand le cordon a séché, il est devenu très court et nous avons alors dit au revoir à ce « jumeau » désormais détaché de notre fille.

Plus tard, mes sœurs- amies m’ayant offert un cerisier lors de mon Blessing Way, un joli rituel a été célébré en famille : nous avons planté ce cerisier japonais avec les herbes, fleurs et aromates de notre jardin que nous avions joints au lotus. Nous y avons aussi déposé les pierres d’intention où chacun.e avait écrit un mot-vœu pour la naissance de bébé avant de refermer le trou. L’arbre pousse merveilleusement depuis !

Désormais, nous attendons le moment propice pour aller enterrer le placenta de notre fille à l’endroit que nous avons choisi. Le placenta, qui a entièrement séché, attend sagement le jour venu, toujours dans son panier de bambou.

Placenta
Placenta

L'ostéopathie

La grossesse et le préconceptionnel
 

Et si la première consultation importante remontait à avant l’accouchement et avant la naissance d’un enfant ?
Pour votre enfant avant sa naissance, il y a sa vie in-utéro, si importante. Une consultation pendant la grossesse ne profite pas que pour maman. Consulter pendant la grossesse, c’est prendre soin de soi, préparer le terrain pour l’accouchement, et agir en prévention pour le bébé.
La grossesse est une période si particulière que ce soit sur le plan physiologique ou émotionnel. L’ostéopathie peut vous aider à soulager vos maux de grossesse (douleurs de dos, constipation, reflux gastrique, troubles du sommeil, douleurs ligamentaires…) ou tout simplement accompagner votre corps dans tous ses changements même si aucun symptôme ne se manifeste.
Mais le commencement c’est encore avant cela ! Oui préparer le terrain avant une grossesse peut aussi être très intéressant. Que ce soit dans une démarche « préventive » sans troubles de la fertilité ou bien en accompagnement d’une démarche de PMA (aide médicale à la procréation).
Dans ce monde où nous voulons « tout, tout de suite maintenant » nous oublions que le chemin à parcourir est plus riche en enseignements que le sommet atteint. Une grossesse, le choix de devenir parent, est un chemin initiatique, qui peut demander au corps et à « l’esprit » d’être prêt.
Et si « se préparer », et si apporter de la conscience dans ce choix et tous les changements qui l’accompagnent, permettait de concevoir en toute simplicité et facilité et de vivre une grossesse et un accouchement plus sereinement ?

 

Et sinon, après l’accouchement ?
 

Une fois de plus tout dépend de l’accouchement. Au-delà des faits, c’est plutôt dépendant de votre vécu (maman, papa, bébé) de celui-ci. Pour répondre à la question la plus fréquente, non il n’est pas nécessaire d’attendre un délai. Pour autant il n’est pas toujours nécessaire de consulter dès les premiers jours que ce soit pour maman ou pour bébé.

 

  • Pour bébé

 

Le cas particulier de l’allaitement
Les troubles de l’allaitement sont à mon sens le seul motif pouvant justifier des consultations en maternité, donc en moyenne entre J1 et une semaine de vie du bébé.
La posture in-utéro de bébé ou les conditions d’accouchement peuvent perturber la fonction de la succion ou la bonne prise du sein (ouverture de la bouche, positionnement au sein…) entraînant des difficultés dans la mise en place de l’allaitement.
A savoir que même si l’ostéopathie n’est pas la solution miracle pour tous les troubles d’allaitement, elle représente une réponse efficace et rapide pour nombre d’entre eux.
La sensibilité à la douleur est subjective, et certaines femmes peuvent avoir plus de douleur que d’autres, en lien avec la finesse de leur peau par exemple. Pour autant dans la quasi majorité des cas lorsqu’une femme souffre de crevasses cela est lié à un trouble de la succion ou de la prise du sein.
Je vous conseille donc face à des difficultés d’allaitement de prendre un rdv le plus rapidement possible. Pour que l’on puisse, de concert avec les autres professionnels vous accompagnant dans votre allaitement (sage-femme spécialisée en lactation, doula, leche league…), favoriser sa pérennité dans un contexte le plus apaisé et simple possible.


Les autres situations
Dans un contexte de naissance physiologique sans complications et sans symptômes chez votre bébé je vous conseille de consulter pour faire un bilan à ses 3 semaines.
Par contre, dans un contexte de naissance avec « complications » (forceps, ventouse, accouchement très long ou très rapide, souffrance fœtale, césarienne en urgence, présentation par le siège ou la face, vécu traumatique…) ou en présence de symptômes (régurgitations, coliques, mauvais positionnement de la tête…) je vous conseille de consulter dès que cela est possible.

Liste non exhaustive des motifs de consultation

  • Se cambre en arrière quand vous le prenez dans les bras, lors de la tétée, ou lorsqu’il dort

  • Est raide avec les bras et les mains crispés

  • Ne dort pas ou mal

  • Pleure beaucoup

  • Digère mal et est agité après la tétée ou le biberon (régurgitations, reflux, coliques)

  • Est tombé (après une visite médicale et d’éventuels examens complémentaires)

  • Tourne/dort la tête toujours du même coté

  • A des otites, bronchiolites à répétition ou une respiration ronflante

  • Pour maman

Une fois que bébé est né il est souvent plus difficile pour une mère de prendre du temps pour elle. Tout le comportement sociétal et ce transfert souvent radical d’attention centrée sur la femme pendant la grossesse, puis sur le bébé dès la naissance, ne les aide pas à
s’autoriser à prendre soin d’elle.
De quoi votre bébé a-t-il le plus besoin ? Ne serait-ce pas d’une maman en forme et présente pour lui ? Et si vous demandiez une consultation d’ostéopathie pour maman et pour bébé sur votre liste de naissance ?
Que vous ayez bien vécu ou peut être moins bien votre accouchement, il représente dans tous les cas un gros bouleversement pour votre corps. Le corps de la femme est fait pour enfanter oui mais la médicalisation de l’accouchement et la « solitude » des mères après la naissance ne sont pas des conditions favorables pour une bonne récupération du corps.
L’accouchement est souvent perçu comme la fin de la course pour une femme qui entre dans son 9 ème mois de grossesse, est pourtant, ce n’est que le début ou la poursuite du marathon !
Même si nous ne parlons pas beaucoup dans notre société de l’importante des 40 premiers jours après la naissance (cf livres : Le mois d’or / Bien vivre son 4 ème trimestre) il est important de rappeler que le post partum est une étape clé que nous ne devons pas négliger pour l’épanouissement d’une mère et de son enfant.


L’ostéopathie peut être une des solutions, en consultant 4 à 6 semaines après votre accouchement (ou avant si une douleur est présente), pour vous accompagner dans ces changements morphologiques, physiologiques, hormonaux et émotionnels.
Être enceinte / avoir accouché, mon bébé est dans mon ventre / mon bébé est dans mes bras. Ces faits-là sont certes binaires, mais pour le corps lui, rien ne l’est. Une fois que vous avez accouché votre bébé n’est plus dans votre ventre, et bien que certaines naissances soient longues, il faudra toujours plus de temps, que le temps d’un accouchement, pour que votre utérus reprenne sa place, que vos hormones de grossesse s’équilibrent, que votre bassin se referme et plus généralement que toute votre posture se ré-équilibre.

 

Connaissez-vous l’adage « 9 mois pour faire 9 mois pour défaire » ? Il exprime clairement cette nécessité de considérer avec plus d’attention cette période du post-partum et de continuer à prendre soin de soi.

Blessing Way

On ne dit pas assez combien devenir mère peut être compliqué. Les futures mamans ont besoin de douceur et d'être choyées.
 

Un Blessing Way qu'est-ce que c'est?


C'est une tradition qui provient des Indiens Navajo (mais que l'on retrouve sous différentes formes/noms dans pleins de cultures). C'est une cérémonie pour célébrer la femme, pour l'accompagner dans son aventure, l'encourager, lui montrer du soutien et notre
attachement. 
Organisé par une doula, une accompagnante du féminin ou ses amies, traditionnellement entre femmes, dans une atmosphère relaxante, en cadeau surprise pour la femme enceinte ou bien en collaboration avec elle pour qu’elle puisse exprimer ce dont elle aurait besoin lors de cette célébration.
Un Blessing Way est un rite de passage, c’est l’occasion de remettre du sacré dans nos vies l’espace d’un instant. C’est acter notre soutien et honorer la femme par des gestes, des chants, des rituels…


Par exemple :

  • confectionner une couronne de fleurs (avec des fleurs glanées par chacune),

  • faire un collier qu’elle portera pour l’accouchement (ou chacune y amène « sa pierre »),

  • peindre pour magnifier le ventre ou le mouler avec du plâtre pour en garder le souvenir et conscientiser ces changements,

  • échanger autour d’un cercle de femmes pour parler de son vécu,

  • masser, coiffer pour prendre soin d’elle…

 

Les baby shower ont la côte mais un Blessing Way c'est une bouffée de bien-Etre avec une dimension plus spirituelle et moins marketing. Une grossesse ne met pas seulement un bébé au monde. À chaque grossesse, une femme (re)naît.


Alors un Blessing Way c'est inonder d'amour et de bienveillance une maman plutôt que de cadeaux. Bébé ce dont il aura le plus besoin en venant au monde c'est d'une maman épanouie plutôt que de supers gadgets !

Blessing Way
Blessing Way
Blessing Way

les violences obstétricales

Les violences obstétricales sont un ensemble d’actes, de paroles et d’attitudes qui vont porter atteinte à l’intégrité mentale et physique d’une femme de façon plus ou moins sévère.

Qu’est-ce que c’est exactement ?


Ces actes ne sont d’une part, pas toujours justifiés médicalement, et d’autre part, s’opposent pour certains aux données et recommandations scientifiques actuelles.


Les violences obstétricales peuvent se produire tout au long de la vie d’une femme. Que ce soit dans le cadre d’un suivi gynécologique, une grossesse, un accouchement, la période postnatale, sa ménopause. Mais aussi lors d’examens médicaux n’ayant rien à voir avec la sphère génitale. 


Les violences gynécologiques peuvent également être des examens cliniques invasifs et non consentis, et/ou qui sont faits en dehors de toute explication sur leur utilité. 


A cela vont s’ajouter, comme en obstétrique, des comportements et attitudes personnelles et professionnelles inadaptées de la part du personnel de santé, qui vont se traduire par :

  • des agressions physiques

  • des agressions verbales

  • des jugements et commentaires personnels

  • des humiliations graves

  • le manque de confidentialité

  • des violations flagrantes de l’intimité

 

Qui inflige des violences obstétricales aux femmes ?

 

Le personnel de santé :

  • Gynécologues obstétriciens

  • Sages-femmes

  • Infirmièr(e)s

  • Médecins généralises

  • Auxiliaires de puéricultures

  • Agents administratifs

  • Anesthésistes

  • Aides-soignant(e)s

  • Puériculteurs-trices

  • Agents de service

 

Qu’est-ce qui permet aux femmes de savoir ce qu’est une violence obstétricale ?

Les conditions dans lesquelles les actes médicaux vont être posés, vont permettre aux femmes de les requalifier en violences obstétricales et/ou gynécologiques.
Elles sont constituées de L’ABSENCE :

  • De consentement libre et éclairé

  • De l’absence de choix et de diversité dans l’offre de soin

  • De consentement des actes à des fins d’apprentissage

  • D’anesthésie efficace

  • D’utilité médicale avérée

  • D’exercice des gestes obstétricaux dans un cadre légal*

  • D’humanité et de dignité

  • Du respect des droits de la patiente

  • De pratiques conformes aux données scientifiques

 *Charte de la personne hospitalisée, Code de Santé Publique, Code de Déontologie, recommandations nationales et internationales.


La Loi du 4 mars 2002 (loi Kouchner) consacre deux principes étroitement liés l'un à l'autre : le consentement libre et éclairé du patient aux actes et traitements qui lui sont proposés, et son corollaire, le droit du patient d'être informé sur son état de santé (article L.1110-2 du Code de la Santé Publique).
La présence d’un ou plusieurs de ces critères constitue les éléments fondamentaux des violences obstétricales et gynécologiques.


Institut de Recherche et d’Actions pour la Santé des Femmes – Association loi 1901 – Avignon
contact : contact@irasf.org
Basma Boubakri : 06 82 76 68 12
 

Emeline DK Chamalune

la rééducation périnéale

Emeline DK Chamalune

Ce terme de « rééducation périnéale » utilisé couramment est peut-être mal choisi. Ces mots peuvent paraître abruptes et effrayants. Quand on rééduque, on ré-éduque. Ce qui sous entend qu’on a déjà éduqué. Pourtant de nombreuses femmes apprennent qu’elles ont un périnée une fois qu’elles ont accouché. Le périnée n’a jamais été éduqué. Il n’a d’ailleurs aucune raison de l’être. 

 

Le périnée fait partie intégrante de notre corps. Il est présent dans tout moment de notre vie, et s’adapte à chacune des activités pratiquées. En quelques sortes, il vit, et se meut en nous au grès de nos mouvements, et de notre respiration. 

Certaines femmes se sentent coupées de leur périnée. C’est une partie de leur corps qu’elles ne sentent pas, qu’elles ne rencontrent pas, et qu’elles ignorent. Le périnée était encore très récemment lié au tabou de l’intime. On ne parlait pas de nos parties intimes qu’elles soient internes ou externes, ni de sexualité. C’était quelque chose de honteux, malpoli, ou parfois sale. Liées à ce tabou qui a parfois aussi entraîné un manque de connaissances, nos parents, nos proches, nos instituteurs n’ont pas toujours su expliquer, ni parler naturellement de nos organes dits « intimes ». Ainsi, suivant l’éducation et les expériences de vie passées (traumatismes, abus) et présentes en lien avec leurs sexes, les femmes peuvent nier involontairement ou volontairement leur sexe et leur périnée.

Après une grossesse de plusieurs mois, suivie d’un accouchement, le périnée a du s’adapter à des forces beaucoup plus élevées qu’habituellement. Ces forces de soutènement dues au poids et à la gravité, et d’étirement dues au passage du bébé et aux poussées, ont induit des modifications, le plus souvent transitoires, du périnée.

C’est pourquoi il est important de rencontrer un thérapeute tel qu’un(e) kinésithérapeute, ou un(e) sage femme, à partir de deux mois après l’accouchement. Il n’est pas nécessaire de commencer plus tôt. Pendant la grossesse et quelques mois après, le corps sécrète une hormone qui favorise la détente des muscles et des articulations, qui permet des modifications du corps et ainsi le passage du bébé avec plus de facilité. Ce temps est aussi nécessaire pour permettre à l’utérus, au périnée, et à l’abdomen de commencer le retour vers leur position initiale.

Peu importe le thérapeute choisi, la rééducation périnéale commence toujours par un bilan qui met en lumière les éventuels dysfonctionnements périnéaux, abdominaux, posturaux et respiratoires. Le bilan est constitué d’un interrogatoire, d’une observation, d’un bilan abdominal et manuel interne du périnée. Il permet d’avoir une base sur laquelle s’appuyer pour débuter le travail entre la patiente et le thérapeute.

Les techniques utilisées sont diverses : le travail manuel, l’utilisation d’une sonde vaginale,  la visualisation, la rééducation abdomino-diaphragmatique, et posturale. Un travail global est le plus pertinent. Il permet la compréhension et la conscience corporelle, et ainsi une juste intégration de son périnée dans sa vie quotidienne.

 

Ce serait plus approprié de remplacer le terme « rééducation périnéale » par « prise de conscience périnéale ». Lors de la rééducation périnéale, le thérapeute va aider la femme à prendre ou reprendre conscience de son périnée. 

 

Mesdames votre périnée n’a pas besoin d’être très tonique, mais d’être mobile et conscient !

Le Rebozo

 Le soin-rituel Rebozo

C’est un soin traditionnellement post-natal, venu du Mexique.

Il est imaginé pour honorer la femme qui vient de donner la vie et également pour lui offrir un temps de passage, de transformation de son statut de femme à celui de mère. Ce merveilleux soin est donné par 2 femmes pour une autre femme.

 

Le soin dure environ 3h30 et se déroule en 4 étapes :

- Un temps d'échange pour déposer en mot les éventuels maux,

- un massage à 4 mains aux huiles chauffantes,

- un bain vapeur aux plantes et aux fleurs ou un hammam ou un sauna vaginale,

- l’enveloppement/resserrage du corps en 7 points avec le rebozo*

* rebozo : châle mexicain en coton utilisé pour porter les bébés, soutenir la femme

enceinte pendant la grossesse ou l'accouchement.

 

Le soin Rebozo travaille autant sur le physique, le psychique que l'émotionnel.

 

Le massage va apporter de la détente et une relaxation profonde, une diminution du stress,

et un apaisement des tensions physiques.

La circulation sanguine et lymphatique est favorisée pour des effets drainants pour les jambes.

La peau est nourrie et assouplie, prévenant la sécheresse observée généralement en post partum.

Le serrage du bassin favorise la récupération post-accouchement, peut soulager certaines

douleurs, ramener de la stabilité et augmenter votre énergie.

Le sentiment d’appartenance, de prendre soin, de soutenance est très fort pendant le soin.

Il permet ainsi de limiter la dépression du post-partum ou baby blues.

 

Les nombreux bienfaits de ce soin :

- se recentrer,

- fermer un cycle pour passer à un autre,

- vivre un deuil autrement (fausse couche, IVG)

- s'offrir une pause, se ressourcer,

- réintégrer son énergie, sa vitalité.

 

C'est aussi un soin qui s'offre pour toutes les étapes de la vie, un changement d'état.

C'est un rituel de passage d'un état à l'autre (1ères règles, mariage, ménopause, retraite, divorce, deuil, ...)

Douceur, accueil, bienveillance, lenteur et chaleur sont au cœur de ce soin.

Techniquement le soin peut être donné/reçu dès l’accouchement. Cependant pour pouvoir profiter de ce moment de reconnexion avec soi-même, nous conseillons d'attendre que bébé puisse rester 3h sans téter.

Par contre il n'y a pas de date limite de consommation. Il peut donc se faire des années après.

Emeline DK Chamalune

la liste de naissance alternative

Emeline DK Chamalune

Télécharger la liste

le deuil périnatal

Emeline DK Chamalune

Un blog pour en parler

 "Ce blog raconte notre parcours pour être parents. Il raconte surtout les échecs successifs des fausses couches et ses conséquences: tristesse, culpabilité, colère...  
J’ai envie de les raconter.
Je sais ne pas être la seule à vivre cette situation. Des centaines d’autres femmes, d’autres couples, vivent sans doute la même chose, au même moment.
Et pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi seule.
J’aurai aimé (j’aimerai) que l’histoire que je raconte existe déjà, et la lire.
J’aurai aimé savoir que cette douleur existe.
Même si on n’est jamais préparé.
Puis pour tout ceux qui n’ont jamais connu ça personnellement, mais qui connaissent quelqu’un qui...
Ou qui le vivront sans le savoir encore...

Voilà, ça existe." 

les Doulas

Une doula pour t'accompagner

 

Vous avez déjà eu un enfant et vous sentez que vous auriez eu besoin

de quelque chose en plus de votre parcours médical normalisé ?

Vous êtes enceinte ou vous avez un projet d’enfant ?

Mamans, nous allons vous parler des doulas


 

Les doulas vous accompagnent, vous soutiennent, vous et

votre entourage durant 𝙡𝙖 𝙜𝙧𝙤𝙨𝙨𝙚𝙨𝙨𝙚, 𝙡’𝙖𝙘𝙘𝙤𝙪𝙘𝙝𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙚𝙩 𝙡𝙖 𝙥𝙚́𝙧𝙞𝙤𝙙𝙚 𝙥𝙤𝙨𝙩𝙣𝙖𝙩𝙖𝙡𝙚.


 

🌸Pendant votre 𝙜𝙧𝙤𝙨𝙨𝙚𝙨𝙨𝙚 : Une doula se rend disponible pour répondre à vos questions sur la grossesse, la préparation à l'accouchement (effectuée par une personne habilitée), l'arrivée de bébé ainsi que sur la période post-natale.​ Elle s'assure que vous ayez toutes les informations nécessaires pour faire des choix éclairés qui vous conviennent. Une doula vous offre un soutien sur mesure pendant plusieurs mois en toute confidentialité.

🌸 Le jour de la 𝙣𝙖𝙞𝙨𝙨𝙖𝙣𝙘𝙚 : À l'accouchement, sa priorité est votre confort. Elle veille aussi à ce que l'environnement soit propice au calme. Elle aide votre partenaire à vous soutenir grâce à des méthodes dont nous aurons discuté en amont. Elle est une présence soutenante, neutre et dévouée.

🌸 𝙋𝙤𝙨𝙩𝙥𝙖𝙧𝙩𝙪𝙢 : Elle reste à vos cotés une heure ou deux. Elle vous assiste dans la première tétée ou le premier biberon. ​Elle vient vous voir ensuite, chez vous, pour discuter de l'accouchement et des premiers jours à la maison. Elle vous offre un support moral et logistique en répondant à vos besoins, peu importe ce que cela signifie pour vous.


 

Son 𝙖𝙘𝙘𝙤𝙢𝙥𝙖𝙜𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙚𝙨𝙩 𝙨𝙩𝙧𝙞𝙘𝙩𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙣𝙤𝙣 𝙢𝙚́𝙙𝙞𝙘𝙖𝙡 et ne remplace en aucun cas le suivi des professionnels de la santé que vous avez choisi.


Vous pouvez faire le choix de contacter une doula uniquement une fois, ou deux, au moment où vous le souhaitez durant la grossesse.

 

N’hésitez pas à nous contacter

Emeline DK Chamalune
Emeline DK Chamalune
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